CONTEXTE
Onesti,
est une ville moyenne (30 000 habitants) du Nord Est de la Roumanie,
située à la frontière des Carpates et de
la Moldavie. Cité nouvelle et industrielle, Onesti était
il y a quelques années un bastion du communisme. C’est
aujourd’hui une ville moderne qui subsiste toujours grâce
à la raffinerie RAFO (située à quelques
kilomètres), employeur principal pour la majorité
des habitants. Cependant l’essor de la raffinerie s’essouffle
et de plus en plus d’habitants se retrouve au chômage
et partent alors pour des villes plus importantes. Onesti subit
une fuit tant des travailleurs que des étudiants qui
partent vers des villes universitaires. |
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Les orthodoxes
(majoritaires) et les catholiques se côtoient facilement.
La ville compte
deux célèbres figures :
Stefan cel Mare (Stephan le grand), prince moldave qui a contribué
à la construction des églises orthodoxes en Roumanie
et qui a passé une partie de son enfance à Borzesti
(situé à 3 kilomètres d’Onesti).
Nadia Comaneci, fameuse gymnaste et fierté de la Roumanie,
qui est née à Onesti.
Environnement
du projet
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Mme Emilia
Monteanu cofondatrice d’un centre social pour les enfants
de la ville en difficulté (le centre Saint Nicolas) et
professeur de français réunit une vingtaine d’enfants
pour le projet. Les enfants, majoritairement des filles, sont
âgés de 8 à 13 ans et viennent du centre
Saint Nicolas et de plusieurs écoles de la ville. Le
projet se déroule dans l’école numéro
1 où une grande partie des enfants participants sont
scolarisés. Tous les enfants apprennent le français
et les activités se déroulent dans cette langue.
Les enfants sont vifs, concentrés et intéressés
par l’ensemble du projet.
Outre Emilia Monteanu, deux professeurs de français,
Olga Manolache et Marinella Gosav, assistent aux ateliers, ainsi
que deux lycéens Valentin Toader et Alexandra Enea, qui
assurent la traduction. |
Le
centre social Saint Nicolas fondé en partenariat
avec l’église d’Onesti, prend en charge
les enfants en difficulté. C’est un foyer
d’accueil : les enfants viennent pour participer
à des programmes d’activités, apprendre
le français, s’initier à l’informatique,
dessiner…L’église offre le repas du
midi à ceux qui le désirent. Les enfants
trouvent ici l’attention dont ils manquent.
Pour contacter le centre maison-stnicolas@yahoo.fr
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ATELIERS
CONTES ET DESSINS
Au cours
des premiers ateliers les enfants font le récit de
nombreuses histoires traditionnelles roumaines. Ce sont des
petits contes qui décrivent les mythes fondateurs de
la région, ou des légendes de personnages historiques
roumains. Le religieux est aussi très présent,
Dieu intervient dans la plupart des histoires.Les histoires
sont assez courtes, souvent résumée nous expliquent
les professeurs.
Les contes
et leurs dessins :
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ATELIERS
SUR L'IMAGINAIRE
Les enfants
s’investissent dans ces ateliers, font des dessins et
rédigent leurs idées chez eux pour pouvoir en
discuter en classe. Leurs idées sont originales et
souvent loufoques, ils privilégient l’aspect
drôle d’une histoire plus que sa logique quand
il s’agit d’imaginer la fin d’un conte ou
d’étayer sur un détail.
Idem
pour les interprétation du spectacle de marionnettes.
Les enfants ont énormément d’idées
pour chaque image, toutefois les idées farfelues sont
écartées pour assurer une cohérence à
l’histoire.
Voir
le spectacle de marionnettes-silhouettes identique pour tous
les pays
L’histoire des enfants
- C’est
une histoire contemporaine.
- On retrouve une célébrité roumaine
: Dracula. Les enfants ont plus des notions du folklore
entourant le personnage que de vraies connaissances du mythe
de Dracula.
- L’ histoire décrit deux frères turbulents
: l’un est kidnappé par Dracula l’autre
protégé de Dieu depuis sa naissance part à sa recherche.
- Dieu
est présent dès le début de l’histoire,
cependant il n’est pas là pour résoudre
tous les problèmes. Les enfants le considèrent
omnipotent mais il peut être mis à mal par
Dracula.
- Les enfants installent l’action dans leur région
puis, dans un souci de logique, ils décident de déplacer
leur histoire à Cluj, berceau folklorique de Dracula.
- La
famille vit en ville et dans un « bloc » (immeuble)
comme tous les enfants présents.
- C’est
une histoire traitée avec humour.
- C’est
une histoire anecdotique plus qu’initiatique.
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L'histoire inventée par les enfants |
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Les
enfants choisissent le support vidéo pour illustrer
leur histoire. Trois jours de « tournage »
sont nécessaires pour avoir un petit film de 7
minutes. Ils sont répartis en équipe distincte,
acteurs, maquilleurs, décorateurs, cadreurs, et
narrateurs. Les difficultés de décors ont
été surmontées car les enfants ont
intégré des dessins au film pour les scènes
trop complexes. Les effets spéciaux du film sont
très artisanaux.
Par ailleurs, d’un commun accord enfants et institutrices
ont décidé d’adapter l’histoire
en une petite pièce de théâtre pour
la fête de la francophonie. Le spectacle a été
donné devant la bibliothèque municipale,
face à une petite assemblée de spectateurs. |
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ATELIERS
PHOTOS
Les enfants photographient les sujets qu’ils
abordent dans leurs reportages. Comme pour les autres pays,
c’est un atelier qui les enthousiaste.
Galerie
photo Roumanie
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LES
REPORTAGES
Les reportages sont très complets,
de plus les institutrices les aident à rédiger.
Les enfants écrivent beaucoup sur leur ville.
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L'ecole |
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La
ville |
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Nourriture |
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La
famille |
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L'église |
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Bibliothèque |
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Nadia
C. |
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Pyramide |
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Très
attentifs aux reportages des enfants du Mali, ils ont posé
de nombreuses questions.
Réponses et Questions
Les
enfants ont travaillé très vite et
très bien. Nous sommes heureux qu’ils
prennent l’initiative de donner une autre
dimension au projet en organisant un spectacle inspiré
de leur histoire, spectacle auquel nous ne pourrons
hélas assister.
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