Voir
le spectacle de marionnettes-silhouettes identique pour tous les
pays
Tous les enfants
participent activement à cet atelier, ils se montrent créatifs
et imaginatifs. Le support visuel les motive beaucoup et les débats
sont très animés. Les enfants anticipent et imaginent
ce que pourrait être le tableau suivant.
Au final, il y a énormément de suggestions d’interprétations
mais qui présentent toutes des thèmes récurrents.
Les marionnettes/
silhouettes des tableaux n’ont pas suscité trop d’ambiguïté.
Même si les interprétations divergent, le groupe s’accorde
à dire que les personnages principaux sont des enfants (amis
ou frères). A partir de cette interprétation commune,
très vite, ils s’impliquent. Chacun ajoute une petite
note personnelle et progressivement une histoire se construit.
• Les deux enfants ont peu d’argent. Des éléments
de réalité sociale viennent se greffer sur l’imagination.
Beaucoup d’allusions au quotidien des enfants apparaissent
: le problème du travail mal payé, la nécessité
de partir loin pour travailler. Le groupe imagine ces deux enfants
comme travaillant beaucoup mais ne gagnant pas assez d’argent.
Presque tout le groupe les imagine travaillant ! !
• La
majorité d’entre eux imagine un passé difficile
à ces enfants, mais ils sont perçus dès le
départ comme des « héros » bons dotés
de volonté et de courage.
• Le
temps de l’histoire est assez indéfini (l’histoire
se passe il y a très longtemps mais des situations actuelles
sont décrites).
• La
sorcellerie et la religion, deux notions très présentes
au Togo de manière générale sont assez vite
mises en avant. La religion est en effet très importante
dans le pays (chrétiens et musulmans cohabitent), et les
croyances animistes représentent la religion principale du
pays (exemples : croyances vaudou et superstitions). Parfois les
religions modernes se heurtent aux croyances plus traditionnelles
; avec le temps les religions monothéistes ont intégré
des principes animistes.
Dans le quartier d’Anfamé, il y a une majorité
de familles chrétiennes.
Les interprétations des enfants rendent Dieu omniprésent
et omnipotent. Les enfants veulent en faire le héros de leur
histoire, celui qui détruit le mal et enrichit les enfants.
• Leurs
suggestions sont un mélange d’interprétations
traditionnelles d’une part et de modernité de l’autre
(exemple : on parle de robot).
• L’histoire
se termine bien, après un dénouement explosif, violent,
divin et magique.
• L’humour
est très présent malgré un ensemble triste
(sont évoqués successivement les problèmes
familiaux, sociaux, financiers et religieux)
Face aux nombres d’idées suggérées, il
faut sélectionner des éléments pour réaliser
une histoire crédible. Commence alors l’atelier construction
de l’histoire.
L'histoire inventée par les enfants : L'HISTOIRE
DE KODJO ET DOMETO
Représentation
de l'histoire par les enfants
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Les
enfants choisissent d’illustrer leur histoire par un petit
spectacle. Beaucoup de timidité disparaît avec
les répétitions. La confection des costumes est
réalisée avec des matériaux de récupération,
les scènes du spectacle sont mises en place mais il faut
apprendre à parler très fort, à retenir
un texte, c’est l’effervescence à WEZO !
La représentation se déroule devant un large public,
beaucoup d’enfants du quartier sont venus, quelques parents
aussi. Dernières mises en place (décor, maquillage).
Une petite scène a été improvisée.
Tous les acteurs réussissent leur prestation et la synchronisation
entre les musiciens, le lecteur et les acteurs est bonne. Bonne
réussite et gros sourires des enfants qui transforment
le centre en une piste de danse géante.
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de page |
ATELIERS
PHOTO
Après
un peu d’initiation au matériel photographique.
Les enfants choisissent les sujets à photographier. Ces
photos doivent venir illustrer des petits reportages que les
enfants vont envoyer dans les autres pays.
Une petite exposition sur un panneau au mur permet à
tout le monde de voir les photos réalisées.
Galerie
des photos réalisées par les enfants
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ATELIERS
REPORTAGES
De très
belles lettres sont écrites, les enfants s’investissent
énormément dans la présentation de leur pays.
Des questions pour les Maliens sont aussi formulées (beaucoup
d’interrogations sur la religion et la manière dont
est perçu le Togo au Mali). Des dessins sont aussi faits
pour illustrer les reportages.
lettre sur le centre Wezo
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lettre sur les enfants de Wezo
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lettre
sur l'école des enfants |
lettre
sur la nourriture
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lettre
sur le marché
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lettre
sur les maisons
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lettre
sur le babyfoot
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lettre
personnelle
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Le dernier
jour, une fresque géante aux couleurs de l’Afrique,
sur laquelle tous les enfants de WEZO dessinent, clôture
le projet avant un goûter et des initiations au jonglage.
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