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TOGO

 

Capitale: Lomé

Langue officielle : Français

Monnaie: Franc CFA (1 Euro = 655 CFA)

Religion principale : Croyances animistes (70%), Christianisme, Islam

L'association Wezo

Les ateliers

Contes et dessins
Ateliers sur l'imaginaire
Ateliers photo

L'histoire des enfants

Les reportages et les courriers

Galerie photos
Photos des enfants
Autres photos

 

 

 

L'ASSOCIATION WEZO

L’association locale WEZO travaille en collaboration avec l’association française KULTURES qui agit pour le développement des échanges franco-togolais. L’objectif : Favoriser l’accès à instruction et à la culture par le biais d’actions culturelles et de solidarité.
WEZO se divise en deux branches :-commerce équitable (depuis un centre
artisanal basé à KPALIME).
-centre culturel WEZO (basé à LOME).

Situé dans la banlieue de LOME, dans le quartier d’Anfamé, le centre culturel Wezo a ouvert ses portes en 2001.

Il comprend une bibliothèque et une salle d’informatique.

Cinq bénévoles togolais tiennent la permanence du centre. Ils assurent l’initiation au matériel informatique, la gestion de la bibliothèque, et assurent l’alphabétisation des plus jeunes.

 

 

Le centre est ouvert à toute personne souhaitant consulter les ouvrages de la bibliothèque. Les familles du quartier y envoient leurs enfants afin qu’ils reçoivent un enseignement. Les enfants plus âgés ont accès aux livres de la bibliothèque.
Il est mis à disposition des enfants du matériel pour écrire, dessiner ou peindre.
Quelques étudiants et même certains professeurs viennent aussi au centre à la recherche de documentation ou d’un endroit pour étudier.

Le centre jouit d’une bonne réputation dans le quartier surtout grâce à sa bibliothèque et aux chantiers d’activités organisés régulièrement par des volontaires français par l’intermédiaire de KULTURES.
Les parents apprécient la démarche de WEZO et sont conscients de l’opportunité qu’offre le centre culturel à leurs enfants. La situation économique de certaines familles ne favorise cependant toujours pas l’accès au centre, et certains parents souhaitent que les enfants s’investissent avant tout dans les travaux domestiques pour aider la famille. Quelques enfants viennent parfois sans le consentement parental.

Les enfants viennent au centre après l’école. La majorité d’entre eux est motivée par la possibilité de consulter des livres auxquels ils ne pourraient avoir accès autrement, beaucoup viennent aussi dans ce centre pour leurs loisirs et pour participer à des activités qu’ils n’ont jamais pratiqué.
Le centre est beaucoup plus fréquenté par les garçons que les filles (elles sont souvent retenues pour les tâches domestiques).
Tous les enfants parlent Ewé et la majorité d’entre eux apprend le français à l’école.
Les enfants qui fréquentent le centre sont scolarisés pour la plupart. Le système scolaire est le même qu’en France, excepté le CP qui se fait en deux ans (CP1, CP2) ; la première année étant consacrée à l’initiation au français.
La scolarité des enfants semble difficile à assurer pour certaines familles car toutes les écoles sont payantes.

ATELIERS CONTES ET DESSINS

 

 

 

Au cours des premiers ateliers sur les contes traditionnels du pays, les enfants s’expriment en petits groupes et racontent tour à tour des histoires qu’ils connaissent. De nombreux contes se retrouvent dans le registre des contes africains traditionnels. Très souvent ce sont des histoires d’animaux ; à chacun correspond souvent un trait de caractère particulier (la ruse de la hyène, la malignité du lièvre,…). Il y est fait aussi de nombreuses allusions aux pratiques vaudous et de sorcellerie.
Tous les contes, ont une structure bien définie : chaque histoire commence par une annonce faite par le conteur à laquelle répondent les auditeurs :
-«misran drulo » (Ecoutez l’histoire)
-« edrunewa » (nous écoutons)
A la fin de chaque conte, une morale est énoncée.

Deux contes togolais:
L’araignée et le crocodile
Le lièvre et le roi

 

quelques dessins

 

ATELIERS SUR L'IMAGINAIRE


La bibliothèque du centre regorgeant de livres de contes, nous proposons aux enfants deux histoires tirées du répertoire des contes africains : nous leur demandons de développer des détails de l’histoire, d’imaginer une fin, une morale voir de débattre sur le conte.

 

Voir le spectacle de marionnettes-silhouettes identique pour tous les pays

Tous les enfants participent activement à cet atelier, ils se montrent créatifs et imaginatifs. Le support visuel les motive beaucoup et les débats sont très animés. Les enfants anticipent et imaginent ce que pourrait être le tableau suivant.
Au final, il y a énormément de suggestions d’interprétations mais qui présentent toutes des thèmes récurrents.

Les marionnettes/ silhouettes des tableaux n’ont pas suscité trop d’ambiguïté. Même si les interprétations divergent, le groupe s’accorde à dire que les personnages principaux sont des enfants (amis ou frères). A partir de cette interprétation commune, très vite, ils s’impliquent. Chacun ajoute une petite note personnelle et progressivement une histoire se construit.


• Les deux enfants ont peu d’argent. Des éléments de réalité sociale viennent se greffer sur l’imagination. Beaucoup d’allusions au quotidien des enfants apparaissent : le problème du travail mal payé, la nécessité de partir loin pour travailler. Le groupe imagine ces deux enfants comme travaillant beaucoup mais ne gagnant pas assez d’argent. Presque tout le groupe les imagine travaillant ! !

• La majorité d’entre eux imagine un passé difficile à ces enfants, mais ils sont perçus dès le départ comme des « héros » bons dotés de volonté et de courage.

• Le temps de l’histoire est assez indéfini (l’histoire se passe il y a très longtemps mais des situations actuelles sont décrites).

• La sorcellerie et la religion, deux notions très présentes au Togo de manière générale sont assez vite mises en avant. La religion est en effet très importante dans le pays (chrétiens et musulmans cohabitent), et les croyances animistes représentent la religion principale du pays (exemples : croyances vaudou et superstitions). Parfois les religions modernes se heurtent aux croyances plus traditionnelles ; avec le temps les religions monothéistes ont intégré des principes animistes.
Dans le quartier d’Anfamé, il y a une majorité de familles chrétiennes.
Les interprétations des enfants rendent Dieu omniprésent et omnipotent. Les enfants veulent en faire le héros de leur histoire, celui qui détruit le mal et enrichit les enfants.

• Leurs suggestions sont un mélange d’interprétations traditionnelles d’une part et de modernité de l’autre (exemple : on parle de robot).

• L’histoire se termine bien, après un dénouement explosif, violent, divin et magique.

• L’humour est très présent malgré un ensemble triste (sont évoqués successivement les problèmes familiaux, sociaux, financiers et religieux)


Face aux nombres d’idées suggérées, il faut sélectionner des éléments pour réaliser une histoire crédible. Commence alors l’atelier construction de l’histoire.

L'histoire inventée par les enfants : L'HISTOIRE DE KODJO ET DOMETO

 

Représentation de l'histoire par les enfants

Les enfants choisissent d’illustrer leur histoire par un petit spectacle. Beaucoup de timidité disparaît avec les répétitions. La confection des costumes est réalisée avec des matériaux de récupération, les scènes du spectacle sont mises en place mais il faut apprendre à parler très fort, à retenir un texte, c’est l’effervescence à WEZO !
La représentation se déroule devant un large public, beaucoup d’enfants du quartier sont venus, quelques parents aussi. Dernières mises en place (décor, maquillage). Une petite scène a été improvisée.
Tous les acteurs réussissent leur prestation et la synchronisation entre les musiciens, le lecteur et les acteurs est bonne. Bonne réussite et gros sourires des enfants qui transforment le centre en une piste de danse géante.

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ATELIERS PHOTO

Après un peu d’initiation au matériel photographique. Les enfants choisissent les sujets à photographier. Ces photos doivent venir illustrer des petits reportages que les enfants vont envoyer dans les autres pays.
Une petite exposition sur un panneau au mur permet à tout le monde de voir les photos réalisées.

Galerie des photos réalisées par les enfants

 

ATELIERS REPORTAGES

De très belles lettres sont écrites, les enfants s’investissent énormément dans la présentation de leur pays. Des questions pour les Maliens sont aussi formulées (beaucoup d’interrogations sur la religion et la manière dont est perçu le Togo au Mali). Des dessins sont aussi faits pour illustrer les reportages.

lettre sur le centre Wezo

lettre sur les enfants de Wezo

lettre sur l'école des enfants

lettre sur la nourriture

 

lettre sur le marché

lettre sur les maisons

lettre sur le babyfoot

lettre personnelle

 

Le dernier jour, une fresque géante aux couleurs de l’Afrique, sur laquelle tous les enfants de WEZO dessinent, clôture le projet avant un goûter et des initiations au jonglage.

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