Kfifan…Un village à 50km au Nord de Beyrouth, au-dessus de Batroun. 400m d'altitude. Une centaine d'habitants permanents. La majorité vit de la culture du tabac et de la vigne, des oliviers, des amandiers, des figuiers. En l837, un des villageois, de la famille Rizk, construit une école et la "lègue à Dieu à certaines conditions" (C’est ce qu'on appelle un"wakf"): à condition, en l'occurrence, que le bâtiment serve à l'éducation gratuite de la jeunesse. Cette intention est respectée jusqu’à ce que les locaux soient occupés pendant et après la guerre. Après de nombreuses négociations, ils reviennent finalement à Offre Joie en 1991 pour redonner à l’édifice son but premier.

Les enfants du village de Kfifan, et des villages avoisinants : Ghouma, et Khour, participent au projet. Ils sont âgés de 6 à 14 ans. Les ateliers se déroulent en français. Deux jeunes libanaises Laura et Pauline nous aident à l’encadrement, à l’animation et remédient à d’éventuels problèmes de traduction.

ATELIERS CONTES ET DESSINS

Les enfants connaissent peu de contes traditionnels libanais. Selon eux, on raconte plus des histoires françaises le soir aux enfants. Finalement avec l’aide des animatrices, ils se remémorent quelques légendes du pays.

Ce sont des contes inspirés de légendes mythologiques. On trouve aussi des histoires violentes et moralisatrices. Un conte trouvé dans un livre de conte libanais est ici traduit en français mais à l’origine il est chanté en arabe.

Les contes :

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ATELIERS SUR L'IMAGINAIRE

Le but, construire une histoire à partir du visionnage des tableaux de silhouettes les intéresse mais ils ont du mal à exprimer leurs idées.

L’histoire des enfants

Voir le spectacle de marionnettes-silhouettes identique pour tous les pays

• C’est un conte moderne.
• Les enfants s’identifient très fort aux personnages, ils ont le même âge qu’eux, le lieu de l’action se situe près de leurs villages.
• L’histoire reprend les principes de l’association Offre Joie (amour, respect, pardon).

LA BETE DE MRAZIEHT

Les enfants choisissent d’illustrer leur histoire par une pièce de théâtre. Les rôles sont répartis non sans quelques altercations. Chacun prend sa tache au sérieux. Création des décors et des costumes, répétitions de la pièce, rédaction des invitations et des affiches annonçant la représentation. Le jour-J beaucoup de parents sont présents, conférant une reconnaissance à leur travail.

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LES REPORTAGES Il faut beaucoup les aider pour l’écriture des lettres. Quelques uns font toutefois des recherches personnelles à la maison. Ils aiment beaucoup l’histoire des roumains qu’ils trouvent très drôle. Ils ont trouvé leurs reportages très sérieux et très propres. Ils se sentent assez proches des roumains. Ils les trouvent fiers de leur pays et aussi très rigoureux. Offre Joie Batroun Les cèdres La mer L'école La nourriture La famille La religion Les ruines Le mariage Questions des roumains et réponses libanaises, questions libanaises   haut de page

C’est un atelier qui les motive beaucoup. Ils sont intéressés par les explications sur l’utilisation d’un appareil. Beaucoup de photos prises pour l’illustration des courriers.

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