NOUVELLE ZELANDE 2005

 

Auckland

sur les traces du kiwi

sur les traces d'Haroun Tazieff

Voir le travail effectué par les enfants dans ce pays

Auckland

La Nouvelle Zélande. Un nouvel hémisphère. Ici quand on vide sa baignoire, l’eau du siphon tourne dans l’autre sens ! La lune nous montre aussi un autre visage. En plus on est en février et c’est encore l’été.

Auckland. Nous logeons chez notre amie Bronwen qui habite avec 7 autres personnes (artiste, musicien, grapheur, rugbyman, télépathe –qui ne prononce pas un mot quand il commande une pizza au téléphone-, jardinier, …). Auckland est une ville très agréable, pleine d’espaces verts (mais que les Kiwis trouvent ultra polluée). Il n’y a presque pas de maison à étages sauf dans le quartier de la Sky City, le quartier des affaires et son immense sky tower qui surplombe toute la ville. L’avantage d’habiter avec des Kiwis c’est que très vite les gens nous montrent les endroits qu’ils apprécient :du coup on file dans les Waitakere Ranges avec Bron, un parc national magnifique avec des plages de sable noir immenses comme Bethells Beach ou Karekare (où Jane Campion a tourné La leçon de piano), on se retrouve aussi de la même façon au musée d’Auckland (l’occasion de voir une reconstitution de Moa, un oiseau de 3mètres de haut aujourd’hui disparu) , ou dans des concerts punk, ou des festivals de musique dans les parcs d’Auckland.

Le temps néo-zélandais est très étrange, les Kiwis disent qu’il y a ici 4 saisons par jour, et ce n’est pas faux. Il peut aussi pleuvoir alors qu’il y a un soleil magnifique juste au-dessus de nous….Et puis le ciel, qui change tout le temps de couleur, bleu, rouge, vert (c’est beau le trou de la couche d’ozone). Sans parler des nuages qui confirment le nom maori du pays, Aoteraoa, la terre du long nuage blanc.

Sinon, il faut aussi le dire, le pays est cher. Il faut se rendre à l’évidence, il va falloir trouver du travail si on veut voir un peu la NZ. Direction l’île du sud, là-bas c’est la saison du ramassage de fruits.

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Ile de sud ou sur les traces du kiwi

Queenstown : capitale autoproclamée des sports d’aventures. Adrénaline et dollars. Les fans de rafting, canyoning, moutain biking, bunjy jumping, parachuting, jet-boating, skydiving se

précipitent ici. Beaucoup de « ing » et de frissons. Il y a aussi des japonais qui ont eu une révélation en voyant Lord of the Rings, et qui depuis sont à la recherche d’une trace d’Elfe ou de Troll dans les montagnes du pays. A part ça, la région est magnifique, des montagnes aux sommets enneigés et un lac immense, le lac Wakatipu. Nous décidons d’investir dans un van, la meilleure solution pour découvrir la NZ! A bord de notre Silver Ford Econovan - dit Ben-, le voyage prend une autre dimension.

 

 
Ce qui a pris une autre dimension aussi c’est l’abricot. Nous travaillons dans un verger qui est spécialisé dans l’abricot sec. Dans ce secteur très hiérarchisé, nous démarrons modestement au bas de l’échelle, notre profession : dénoyauteur d’abricots ; nous aurons désormais une pensée émue dans les supermarchés pour tous les calibreurs de nectarines, tamiseurs de nesquik, et autre visseurs de bouchons sur tubes de dentifrice.

Notre devoir dans l’abricot accompli, les poches pleines de monnaie, nous mettons le cap au sud.

Alors il y d’abord, le Southland, région de montagnes abruptes, de lacs géants et de fiords sans fin. Le bout de ce monde là, c’est Milford Sound, (où c’est sûr ils ont du tourner une scène du Seigneur des anneaux).

Ensuite, The Catlins, c’est-à-dire le sud du sud. Une région qui nous a beaucoup marqué tant il y a de choses à voir. Forêt fossilisée, port de pêche des anciens baleiniers, petites criques et faune incroyablement abondante ! On reste hébétés devant des otaries qui se vautrent sur les plages, des phoques qui se battent sur les rochers, 3 penguins effrayés, mais surtout, surtout on se souvient d’une baignade (glacée) à Porpoise Bay, un endroit régulièrement visité par des dauphins. Et ce jour là, ils sont venus à notre rencontre. Magique (mais vraiment glacé!). On a nagé avec des Hector Dolphins, (environ une quinzaine) les plus petits dauphins du monde ! Et puis Nugget Point, les falaises et l’océan agité.

L’Otago Peninsula, au milieu des champs de moutons (ah oui, il y a quand même 40 millions de moutons en NZ). Sur les plages, on sourit en voyant les néo-zélandais faire du jogging, à peine étonnés de courir au beau milieu d’une colonie de 30 otaries, tant c’est ici banal. C’est vrai qu’on s’y habituerait presque.

Côte ouest. (Pas le soap à la moue de veau !) Remontée de l’île du sud, l’océan à gauche, les glaciers à droite ; on se dit que là, ils ont dû tourner une scène du Seigneur des anneaux. C’est la partie la moins peuplée de NZ, justes quelques villes fantômes. Et des forêts supposées abriter des kiwis : nous verrons surtout des opossums écrasés (un sport pour lequel les Kiwis font preuve d’autant d’enthousiasme que pour le cricket).

Le pays n’est qu’une succession de paysages variés et spectaculaires, des montagnes enneigées aux plages de sable blanc d’Abel Tasman au Nord de l’île du sud, il n’y a qu’un pas. Là-bas, ça ressemble aux îles du Pacifique ou à la Corse c’est selon. C’est tellement beau qu’on décide de faire un petit trek le long de la côte.

Sur le ferry qui nous emmène à Wellington, nous avons l’impression de partir pour un autre pays…

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Ile du nord ou sur les traces d’Haroun Tazieff

Wellington, capitale au port pittoresque, et au rythme énergique. Pour nous ça change du calme du sud. On dormira quand même en plein centre ville dans le van, histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes. A Wellington, il ne faut pas non plus manquer le musée Te Papa, instructif et interactif. On peut par exemple comparer nos pieds avec ceux de Lucy, construire sa maison pour qu’elle résiste a un tremblement de terre, expérimenter un tremblement de terre dans une maison qui bouge vraiment, visiter une maison maori…

Promenade éclairés par les vers luisants dans les grottes de Waitomo et enfin ! notre premier kiwi réel !!! nous avons la chance de le voir lors de ses 4 heures d'activité (chercher des vers mais pas luisants) et fascinés, attendons devant sa cage qu'il s'endorme...

L’île du Nord aura été l’occasion pour nous de renforcer nos connaissances sur la tectonique.

Le sommet des volcans fumants de Tongariro (dit le Mordor) est invisible à cause de la météo désastreuse. Mais il en faut plus pour décourager les vulcanologues en herbe que nous sommes. Nous expérimentons la violence de la géothermique, geysers, piscine de boue qui bouillonne, source chaude, cratères fumants, souffre et arsenic…L’ensemble ressemble un peu à l’enfer de Bosch (Jérôme, pas les perceuses !) ; et on pense qu’il est vraisemblable qu’ils aient tourné une scène du Seigneur des anneaux ici.

sauras-tu retrouver le Mordor?

Retour à Auckland pour se séparer de notre van, et quitter la Nouvelle Zélande et nos amis. Pincement au cœur…

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Et on passe de l'autre côté de la carte... L'Argentine

 

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