Lundi 18 Avril 2005
Nous voilà de l’autre côté de la ligne la plus intrigante du monde ! Partis d’Auckland à 17h le 6/04, nous arrivons en Argentine à 16h… le 6/04.
Buenos Aires : Premières impressions
Le castellano porteno avec ses emprunts et sa mélodie italienne, les femmes aprêtées comme pour aller danser, les hommes qui sifflent, les policiers qui renchérissent et qui se font des blagues avec leur mégaphone perdant du sérieux impliqué par leurs gilets pare-balles, les férias traditionnelles du dimanche avec ses pistes de danses et ses concours d’habilité à cheval, le centre des affaires beaucoup plus « new yorkais », les cimetières où il est bon d’être vu AUSSI avant d’y habiter,…
Installés à près du quartier bohème : sur la place du marché des couples de danseurs de tango nous font rêver, il va falloir qu’on s’entraîne pour dépasser notre niveau actuel (celui où le professeur nous demande si, au moins, nous nous amusons).
Au niveau culinaire, nos progrès sont beaucoup plus visibles : visites de bodega pour gôuter les vins locaux, repérage des restaurants où les grillades sont à volonté, et le moment n’est pas loin où on nous verra partager notre thermos d’eau chaude pour boire le maté avec nos potes gauchos!
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Samedi 7 mai
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Au pays de Maradona et de Batistuta, nous étions bien obligés d’aller voir un match : Boca junior - Colon (10ème journée de championnat). Stade de la Boca, 57 000 places. On se retrouve au milieu des ultras, debout sur la pointe des pieds. Ambiance chaude, supporters motivés. Ici, on les appelle la Doce (douzième), parce qu’ils chantent plus fort que tout le monde, et c’est comme si il y avait un douzième homme dans l’équipe. Match nul un partout, mais du beau jeu.
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Dernières photos de Buenos Aires....
Descente vers le sud et l’hiver.
Peninsula Valdez -situer sur la carte -, pour tenter d’apercevoir des baleines ou encore des orques ; ces derniers viennent s’échouer sur la plage pour manger des bébés otaries. C’est la mauvaise saison, on le savait et nous n’assistons pas au festin.
On verra quand même des otaries, et des énormes éléphants de mer (6mètres de long). Et puis dans la pampa des guanacos (des lamas et quand guanaco pas content lui toujours faire ainsi aussi. Ca fait rigoler dans une BD mais n’allez pas jouer au capitaine Haddock, petits fous que vous êtes, car le crachat du charmant bestiau brûle la rétine), des nandus (des autruches), des zorros (des renards gris), et un animal très étrange l’armadillo (une carapace et des poils posés sur un rat-hérisson pour décrire rapidement). Et l'île qui inspira le chapeau ou boa-qui-a-avalé-un-éléphant du "Petit Prince".
La patagonie australe ressemble un peu aux décors de Mad Max (le 1), sans Mel Gibson heureusement. Magnifique et désolée.
Pas trace de Florent Pagny, son cheval et sa liberté de penser.
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Samedi 14 mai
Arrêt à Rio Gallegos, toujours plus au sud. situer sur la carte
Ancien port d’exportation du charbon. La ville semble à moitié à l’abandon : friches industrielles, raffinerie au milieu des zones d’habitation, entrepôts et locomotives gagnés par la rouille au bord de la lagune,… La ville est victime de centaines de projets avortés : musée ferroviaire, zones résidentielles,… Et les bâtiments inachevés s’ajoutent aux ruines plus anciennes.
Monica, une Argentine, nous héberge et nous nourri d’asado (grillades de bœuf), de gâteaux au dulche de leche (confiture de lait), et nous fait découvrir sa région. Puerto Loyola, et sa gigantesque épave de navire anglais échoué sur la plage depuis 1911 (parfois visitée par des otaries, nous on ne verra qu’un pingouin mort) et la Laguna Azul, un lac dit sans fond dans le cratère d’un volcan. Le ciel changeant ajoute à l’étrange beauté de ces paysages extraordinaires. La chaleur des habitants, l’enthousiasme des enfants avec lesquels nous travaillons nous font oublier le froid de plus en plus intense.
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Echappée vers El Calafate - situer sur la carte -: chalets en bois, bars à vins chauds, resto de fondues,… Il ne manque que les moon boots.
Le « calafate » est une baie couleur myrtille au gôut de mûre. Il est dit que celui qui en mange revient toujours en Patagonie. On l’espère.
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Le village est la passerelle vers un des glaciers les plus avancé du monde : Le perito Moreno. Un front de glace sur un lac opale, 3km de large, 35 kilomètres de long et jusqu’à 80m de haut.
Des blocs se détachent avec lenteur pour s’effondrer dans l’eau avec un bruit assourdissant, une mer de glace se forme doucement, de nouvelles crevasses et de nouveaux pics apparaissent : Nous restons 6h à méditer et à contempler le glacier changer de visage.
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Premier pas au Chili, Puerto Natales : encore un peu plus loin vers le bout du monde.
situer sur la carte
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La ville est le point de départ pour les trekkings dans le parc national « Torres del paine », comme le périto Moreno, patrimoine mondial de l’humanité.
Là où il faudrait 7 jours, nous n'avons malheureusement qu' une journée pour parcourir les paysages mélant montagnes enneigées aux allures d’estampes japonaises, forêts aux dégradés de rouges, lacs aux tons verts, bleus ou turquoises, glaciers, cascades,…
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