CHILI 2005

Concepcion

Valparaiso

Voir le travail effectué par les enfants dans ce pays

 

Et enfin, la route est ouverte, nous pouvons traverser les Andes : il y a 1mètre de neige sur la route et notre bus doit être le seul à passer. Les douaniers, désoeuvrés, font des bonhommes de neige devant le poste frontière.

 

Concepcion

Concepcion, seconde ville la plus importante du pays après Santiago. Une cité industrielle et universitaire. Concepcion n’a pas vraiment d’attraits particuliers, mais elle combine quand même de larges places, des rues piétonnes et de grands espaces verts. Malgré son industrie, les salaires et les standards de vie sont assez bas. Fief du mouvement travailliste, la ville et ses alentours ont beaucoup souffert pendant la dictature militaire en tant que ville de gauche.

San Pedro de la Paz, petite commune séparée de Concepcion par le fleuve bio-bio. C’est une banlieue assez pauvre où le chômage est très présent. Quelques quartiers sont cependant réaménagés et se transforment doucement en zones résidentielles plus riches.

C’est à San Pedro que se trouve le Hogar (foyer) Bernadita Serano dans lequel nous travaillons. On s’attache très vite aux enfants. Leur capacité à inventer des bêtises nous étonne : scotcher la bouche de son copain, déguiser les chiens errants avec des habits de poupée, jeter des cailloux sur les chiens, sauter dans les flaques toutes les flaques, sur les engins de travaux publics, tourner sur le tourniquet jusqu’à être malade, se jeter sur le couple s’entraînant aux arts martiaux en criant « Wazaï »,…

Les chiliens sont habitués aux secousses sismiques (très fréquentes dans le pays situé sur une zone instable), nous pas du tout, et c’est une très étrange impression que d’être réveillés en sentant les murs de la maison, et le sol trembler pendant quelques secondes.

Concepcion, c’est aussi l’occasion pour nous de découvrir des spécialités locales comme le Pisco (alcool de raisin très sucré au goût étrange entre la tequila et le martini), d’achever un cycle cinématographique en allant voir Star Wars III, et d’aller découvrir Chillan, petite cité au marché coloré et aux nombreux chapelets de saucisses.

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Valparaiso

Arrivée au petit matin dans celle qu’on nomme « la perle du Pacifique », un nom magique et une ville pleine de poésie. Valparaiso. Un amphithéâtre de collines qui entourent une large baie. C’est sûrement la ville la plus charmante qu’on ait vu en Amérique du Sud. Des maisons colorées s’enchevêtrent et dégringolent les collines. Nous arpentons les passages pavés de la vieille ville, rêvassons face aux panoramas époustouflants à la sortie des labyrinthes de petites ruelles, montons et descendons dans les « ascensores », des « funiculaires de la peur », vieillots, lents, en bois aux câbles rouillés, somnolons dans le jardin de Pablo Neruda, mangeons des ragoûts de fruits de mer dans des cantines de marins, et admirons les lumières de la ville qui se reflètent la nuit tombée dans l’océan depuis la terrasse de notre hôtel.

 

 

Ah, Valparaiso ! Et ses habitants si fiers de leur ville. Et le Cinzano, ce vieux café (est. 1886) dont les murs sont couverts de photos de naufrages et où d’habitude ce sont les crooners qui sont à la fête mais ce soir là, qualif. pour la coupe du monde oblige, c’est football, bien sûr, nous nous enflammons pour le match Venezuela – Chile. Pour qui sommes-nous ? Ca dépend avec qui nous sommes : pour l’instant nous applaudissons la victoire chilienne.

Et puis Santiago, grands boulevards et nuage de pollution. Visite éclair et départ pour Caracas. Dans l’avion nous prenons l’air triste car nous voyageons avec la sélection vénézuelienne. Pas trop difficile en plus vu que nous nous sommes fait volé notre portefeuille…

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De la chaleur que diable! On part au Vénézuela

 

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